Les premières sources écrites d'informations sur le château de Montfort datent du XIème s et se trouvent dans un manuscript qui a été perdu, le Cartulaire de Domène, mais dont a été établi (avant sa perte) une copie imprimée. En latin, certes, mais conforme au manuscrit, cette version présente l'intérêt d'être plus "lisible" pour nous, transcrite en 1859 et consultable dans le fonds documentaire de la BNF.

 

cart domene garde i f9

 

Le plus ancien élément (daté 1069) concernant le site de Montfort est référencé dans le Regestre Dauphinois à la page 2041, correspondant à l'article 47 du Cartulaire.  

Guillaume (Vuillelmus), avec le consentement de son épouse Elmenda et de leurs 4 fils, donne au monastère de Cluny et aux frères qui servent Dieu à Domène, sous la règle de St Benoit, pour l'âme de leur fils Charles (Carolus), enseveli dans leur abbaye, une vigne avec courtil à Montfort (in Monte Forti), dont le produit servira à l'hôtel de Ste Marie.            

Cart domene 47 f145

cet article continue (pour une ligne de conclusion), sur la page suivante. L'élément suivant (daté 1090) est référencé dans le Regestre Dauphinois à la page 2483, correspondant à l'article 48 du Cartulaire :

Lantelme d'Avalon se disiste en faveur des moines clunisiens de Domène de ses prétentions sur un clos de vigne à Montfort (Monsfortis), après avoir reçu 20 sols de deniers et son fermier (villiens) 5; il fait ce don autant pour le profit que pour son âme.

 

cart domene 47 48 f146 

L'élément suivant (daté 1090) est référencé dans le Regestre Dauphinois à la page 2472, correspondant à l'article 50 du Cartulaire :

Le Chevalier Frezon donne aux moines clunisiens de Domène une vigne à Montfort (Monsfortis), de concert avec sa mère Léodegrad et ses 3 frères.

 

cart domene 50 f147

 

 

 Un dernier article (RD page 5518) correspond à l'article 223 du Cartulaire (pas de copie du texte latin ici) :

 Redevances dues au monastère de Domène par le manse de la chapelle (capella), la cabannaria de Pesleriis, les bordariae de la chapelle (données par le seigneur Ponce et son frère Ainard), (…), une tenure à Lumbin, par divers à Montfort, (…).         

 

 

 

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